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CHACAL : Computing in High Energy Physics and Applications CNRS-Africa Lectures

Une nouvelle école de recherche résidentielle, co-organisée par l'Université Clermont Auvergne, a eu lieu en janvier à l'Université de Witwatersrand ("Wits") à Johannesburg, en Afrique du Sud. L'école, baptisée "CHACAL" (Computing in High Energy Physics and Applications CNRS-Africa Lectures), s'est concentrée sur les techniques informatiques utilisées pour analyser les données au grand collisionneur de hadrons du CERN et au-delà. Les sujets abordés comprenaient la programmation, la génération d'événements par la méthode Monte Carlo, l'apprentissage automatique et l'informatique quantique.

Les cours et les travaux pratiques ont été donnés par des experts internationaux venant d'universités de France, d'Afrique du Sud, du Royaume-Uni et des États-Unis. Les experts des instituts français comprenaient Louie Corpe (Université Clermont Auvergne/LPC), Benjamin Fuks (Sorbonne Université/LPTHE) et David Rousseau (Université Paris-Saclay/IJClab).

Au total, 26 étudiants, allant du master au doctorat, ont participé à l'école CHACAL. Ils venaient de 10 pays africains : Algérie, Botswana, Cameroun, République démocratique du Congo, Égypte, Maroc, Madagascar, Namibie, Sénégal et Afrique du Sud. Environ 45% des étudiants et 40% du personnel de l'école étaient des femmes. Pour faciliter la participation d'un large éventail de pays africains, le déplacement, l'hébergement et les repas des étudiants ont été pris en charge.

Louie Corpe, l'organisateur de Clermont-Ferrand, a dit : "Ce fut un plaisir d'interagir avec les étudiants de CHACAL : il est rare de rencontrer un groupe aussi dévoué. Même s'ils viennent d'horizons et de niveaux d'expérience différents, ils étaient unis dans leur désir d'apprendre et d'échanger des connaissances avec les enseignants".

Deepak Kar, de Wits, l'a rejoint en disant: "L'organisation de cette école a demandé beaucoup d'efforts, mais le fait de réunir les professeurs et les étudiants a été très gratifiant des deux côtés. Nous espérons que cela débouchera sur de nombreuses collaborations futures et sur un renforcement des liens entre l'UCA et le Wits".

André Aimé Atangana, qui a participé à l'école après avoir soutenu sa thèse à l'université de Yaoundé au Cameroun, a déclaré : "CHACAL a été une expérience unique pour moi. C'est le son vaste contenu de l'école qui m'a attiré: l'apprentissage automatique, la simulation Monte Carlo, la génération d'événements et bien d'autres choses encore. Ce sont des sujets que je n'avais pas eu l'occasion d'aborder pendant mon doctorat, puisque je me concentrais sur l'aspect mathématique de la physique des particules. Je suis arrivé à cette école avec beaucoup d'attentes, mais aussi beaucoup de questions. Maintenant que l'école est terminée, je peux dire que ma curiosité a été satisfaite 100%. Je remercie les organisateurs de CHACAL pour cette expérience, et je leur demande de poursuivre cette initiative afin que le parcours d'autres jeunes chercheurs comme moi connaisse également ce tournant positif".

CHACAL a été financée par le programme de coopération internationale France-Afrique du CNRS, ce qui a permis à Louie Corpe (Chaire Professeur Junior à l'UCA) et Deepak Kar (Professeur de physique à Wits) d'organiser l'événement ensemble. Unsoutien supplémentaire a été apporté par iThemba Labs, la fondation nationale pour la recherche (NRF) d'Afrique du Sud et l'institut national pour les sciences théoriques et informatiques (NITheCS).


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